Ces nouvelles accusations s’ajoutent à d’autres qui avaient précédé, celles notamment relatives au recrutement des mercenaires, à la spoliation d’un immeuble, à la double nationalité… Pour le porte-parole du bureau politique de Ensemble pour le changement, Jean-Bertrand Ewanga, ce n’est qu’un « montage grossier et une preuve que le pouvoir redoute le candidat Moïse Katumbi Chapwe ». C’est aussi « une preuve de la volonté du pouvoir d’arrêter la démocratie ».
« Ensemble pour le changement dénonce cette énième cabale politico-judiciaire montée grossièrement par le régime de monsieur Joseph Kabila, explique le porte-parole du bureau politique de la plateforme. Cette nouvelle accusation grave et ridicule, portée avec une légèreté déconcertante contre Moïse Katumbi Chapwe, prouve, une fois de plus, le désarroi et l’acharnement du chef de l’Etat sortant contre le leader d’Ensemble pour le changement, candidat tant redouté par eux ».
« Elle constitue en même temps les signes évidents que le président sortant et son gouvernement n’attendent point de crisper la situation politique, en vue de la tenue, le 23 décembre prochain, des élections transparentes, inclusives, crédibles et apaisées, ni renoncer à l’instrumentalisation des institutions de la République pour régler les comptes aux opposants, dans la pure tradition de régimes dictatoriaux et dévoyer le processus électoral, en mettant ainsi un terme à la démocratie dans notre pays », avance Jean-Bertrand Ewanga.