Les deux cas confirmés d'Ebola sont actuellement hospitalisés à l'hôpital général de Bikoro. Quant au décès, il est survenu mercredi dans le centre de santé d'Ikoko
Sur les onze cas suspects de fièvre hémorragique recensés, trois font partie du personnel de santé.
« Les professionnels de la Santé étant les premiers acteurs de la riposte gouvernementale contre Ebola, cette situation nous préoccupe et requiert une réponse d'autant plus immédiate qu'énergique », a indiqué Dr Oly Ilunga Kalenga, ministre de la Santé.
Sur le terrain, la riposte s'organise. Une équipe de douze experts du ministère de la Santé est arrivée hier à Mbandaka, la capitale de la province de l'Equateur. L'ONG Médecins sans Frontière a également déployé du personnel à Bikoro chargé de prendre en charge les cas suspects et de sensibiliser les populations.
« Il faut éviter tout contact physique avec la personne. Dans nos messages, on va aussi parler d'éviter de manger pour le moment la viande de forêt et des choses comme ça. Et là où on doit aussi bien sensibiliser la population, c'est sur les décès. Ils doivent les signaler et non pas les prendre en charge eux-mêmes »,
Selon les spécialistes de l'épidémie, c'est au moment du décès que les malades d'Ebola sont les plus contagieux. Le virus se transmet également par le biais des sécrétions biologiques comme le sang, la salive, les vomissements, le sperme ou encore le lait maternel.