Surpris par le feu alors qu'il tentait de sauver sa marchandise, Ali Kourouma porte encore les séquelles de l'incendie ; il s'est soigné par ses propres moyens. « Tout a brûlé, on demande au gouvernement de nous aider ! »
Egalement sur la liste des victimes, Aïssatou Keïta venait de décharger deux containers. Ses employées sont reparties dans leurs famille. « Plus de 80 femmes travaillent avec moi, nous explique t-elle, mais si je ne travaille pas, elle n'ont rien, ne peuvent pas manger ».
Dans la commission d'enquête, des représentants de la police, de la gendarmerie et du renseignement mais toujours pas de réponse sur l'origine du drame.
Il faut penser maintenant à l'avenir: comment faire pour aider tous ces gens qui ne peuvent plus travailler, s'interroge Oury Yali Bah, trésorier de la Chambre de commerce de Matam.
La Chambre de commerce a ouvert un compte bancaire pour recueillir les dons qui viendront s'ajouter à ceux du patronat guinéen et des autres marchés de la capitale.