Aux Comores, le président de la République a annoncé le 28 avril, lors d'un discours à la nation, la tenue d'un référendum visant à changer la Constitution au mois de juillet prochain.
En s'appuyant sur les recommandations des premières assises nationales de février dernier, Azali Assoumani a souligné l'importance démocratique pour les Comoriens d'être réunis pour décider de leur avenir.
S'il est revenu sur les principaux axes de ces assises tels que la question de Mayotte, la santé ou l'économie, le chef de l'Etat a mis l'accent sur la gouvernance.
Transfert de pouvoirs
Les assises nationales, qualifiées de « partisanes » par l'opposition qui avait refusé d'y prendre part, avaient préconisé la possibilité d'un renouvellement de mandat présidentiel.
Le garant des institutions a également évoqué sa décision pris quinze jours plus tôt de transférer les pouvoirs de la Cour constitutionnelle à la Cour suprême. La décision est entrée en vigueur jeudi dernier, quand les conseillers se sont vu interdire l'accès à la Cour constitutionnelle par l'armée.
Le président comorien appelle cependant la classe politique à ne pas radicaliser le débat en agitant le spectre d'affrontements inutiles et tragiques.