L'année dernière, seuls trois pays sahéliens ont participé à l'exercice Flintlock. En 2018, c'est tout le Sahel qui sera présent avec 12 pays occidentaux partenaires. L'objectif est de renforcer les capacités opérationnelles des armées sahéliennes et leur action conjointe.
Un programme qui colle assez bien avec celui du G5 Sahel, ce que le général Marcus Hicks commandant des opérations spéciales des Etats-Unis en Afrique ne concède que du bout des lèvres. « Le G5 a récemment lancé ses premières opérations. Du point de vue de l'armée américaine, nous aurons des occasions de collaborer avec chaque pays membre en lui apportant formation et assistance. Nous resterons flexibles et réactifs pendant que le G5 poursuivra ses opérations », explique-t-il.
Flexibles donc, mais surtout prudents. Les Etats-Unis ne veulent pas s'engager dans une initiative qui n'est pas la leur. « L'initiative du G5 Sahel a vu le jour l'année dernière. Elle est encore jeune et doit définir plus précisément sa mission. Nous soutenons déjà les différents pays qui participent à la Minusma, la force de maintien de la paix des Nations unies au Mali. Dans l'avenir, je pense que nous travaillerons également avec les pays membres du G5 et sa force conjointe », souligne Eric Whitaker, ambassadeur américain à Niamey.
Les Etats-Unis ont promis une participation de 60 millions de dollars au G5 Sahel. Washington a néanmoins rappelé qu'elle prendrait la forme d'une aide bilatérale avec chaque pays.
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