Les deux généraux sont arrivés habillés en civil, veste de costume et chemise sobre. Un choix vestimentaire pour appuyer l'argument de leur avocat : la défense conteste en effet la compétence de la cour martiale pour juger ses clients qui ne feraient plus partie de l'armée depuis leur départ.
Les deux officiers ne reçoivent plus leur salaire et ont dû rendre leur équipement militaire. Ce faisant, ils ne seraient plus des soldats à part entière.
Des arguments rejetés par les juges du tribunal, qui estiment que les officiers font toujours partie de l'armée, n'ayant jamais officiellement été libérés de leurs fonctions.
Umpa Mendy, à l'époque en charge de la protection du président, et Ansumana Tamba, ancien commandant de la Garde présidentielle, risquent la prison à vie s'ils sont reconnus coupables de désertion. Leur avocat a obtenu un report du procès de trois semaines, pour préparer davantage leur défense.
Mais lors de la prochaine audience, les deux accusés devront se présenter en uniforme militaire, sur ordre de la cour martiale.