Denis Clerc-Renaud est le directeur général de Perenco. Sa société est depuis plus de deux ans numéro un de la production pétrolière au Gabon. Il a été en première ligne durant les trois jours de réflexion. A la fin des travaux, il se déclare satisfait : « Je suis très satisfait d’avoir pu participer à trois jours de dialogue. Nous souhaitons un code qui satisfasse toutes les parties dans le sens où l’industrie le souhaiterait ».
Ghislain Moundounga, patron gabonais d’une PME spécialisée dans le forage, attend que le nouveau code aménage les entreprises locales : « Dans l’ancien code, on ne trouvait pas notre satisfaction à l’intérieur. On mérite de pouvoir mettre un chapitre plus important qui va demander aux compagnies, aux opérateurs de pouvoir accompagner les compagnies locales ».
Les compagnies pétrolières demandent à l’Etat d’être moins gourmand, moins interventionniste et surtout de proposer des contrats plus flexibles. Pascal Houangni Ambouroué, ministre du Pétrole, ne trouve aucun inconvénient : « Il ne s’agit pas ici de céder une partie des recettes. Le code futur qui sera présenté sera capable de s’adapter aux situations conjoncturelles, c’est de faire en sorte que ce code soit beaucoup plus flexible ».
Une nouvelle mouture sera rédigée, soumise aux opérateurs pour avis avant d’aller au Parlement en juin 2018.