« C’est une situation, une fois encore, qui est très préoccupante », s’inquiète Florence Marchal, porte-parole de la Monusco, qui rappelle que ces violences en Ituri se doublent d’exactions inquiétantes contre les villages et leurs populations.
« En plus des attaques, des rapports de nos collègues sur place font état, depuis plusieurs semaines, de maisons et habitations incendiées, de déplacements forcés, d’actes de violence sexuelle dirigés contre les femmes. »
Florence Marchal rappelle que la chef de la Monusco, Leila Zerrougui, demande aux autorités de faire rapidement la lumière sur ces violences.
« La représentante spéciale du secrétaire général aux Nations unies en RDC, Mme Leila Zerrougui, a dit qu’elle condamnait toutes les formes de violence et qu’elle appelait les autorités à enquêter rapidement sur cette attaque et à veiller à ce que la justice soit pleinement rendue, les auteurs de ces actes doivent être tenus pour responsables. Il est important qu’il n’y ait pas d’impunité pour les personnes qui ont commis ces attaques. »
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