Filippo Grandi a souligné ne pas être un acteur politique. Mais le responsable des Nations unies a tout de même tenu à faire passer son message. « Je souhaiterais en appeler une nouvelle fois aux dirigeants de ces deux pays fragiles, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo. Un appel à ces dirigeants à agir de manière responsable, à se diriger vers la paix. La communauté internationale sera derrière eux s'ils agissent ainsi, car le manque de prise de responsabilité est la raison de la souffrance de millions de personnes. »
Le conseiller spécial de l'ONU pour la prévention du génocide a récemment pointé du doigt l'Ouganda et le Kenya, les accusant d'alimenter le conflit sud-soudanais. Une grande quantité d'armes et de munitions passe par ces deux pays, a-t-il affirmé. Le Premier ministre ougandais reste prudent sur ce sujet : « Ce sujet nécessite plus d'informations. Ces armes ont-elles été importées par le gouvernement du Soudan du Sud ou non ? Quoi qu'il en soit, le principal est que l'Ouganda veut la paix au Soudan du Sud. L'Ouganda fera tout ce qu'il est possible pour une solution pacifique au Soudan du Sud. »
The International Refugee Rights Initiative a appelé mercredi 31 janvier les pays d'accueil au respect des droits des réfugiés. L'ONG dénonce différents cas d'arrestation et du renvoi de personnalités sud-soudanaises depuis le Kenya et l'Ouganda.