« Tous les cas de violences sexuelles que nous avons recensés sont uniquement liés à des soldats, confie Ruth Feeney. Nous avons des preuves tangibles que ce sont des membres de l'Armée de libération populaire du Soudan - l'armée régulière - qui ont commis ces actions. A Juba par exemple, aucune force d'opposition n'est présente et nous avons reçu de nombreuses plaintes. »
Selon Ruth Feeney, il n'y a pas de justice pour les victimes de crimes sexuels au Soudan du Sud. « A Juba la police a fait des efforts pour diminuer la violence. Donc même si nous pouvons dire que l'Etat est conscient de ces questions, ce n'est pas suffisant. Nous avons publié ce rapport pour montrer ce qu'il se passe sur les champs de bataille et pour savoir comment la communauté internationale pouvait soutenir les efforts de l'Etat. »