Tous les militants sont prêts et réclament une grève en urgence, explique à RFI Adophe Hossou, porte-parole du collectif des syndicats de la santé. Il s'agit de d'apporter une réponse à la hauteur de la mesure que le Parlement a voté fin décembre.
«Nous venons de finir une grève et le gouvernement a signé avec nous un protocole d'accord, mais à notre grande surprise le protocole n'est pas respecté, poursuit Adolphe Hossou... et maintenant on vient nous arracher le droit de grève !»
Pour Adolphe Houssou, l'article 31 de la Constitution scelle le droit de grève aussi la nouvelle loi viole t-elle le texte fondamental. Rappellons que les députés béninois ont voté, le 28 décembre dernier, une loi interdisant à plusieurs professions le droit de grève. Sont concernés les fonctionnaires de la santé, de la justice, de l'administration pénitentiaire, ou encore les paramilitaires.
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