L’armée est toujours à la recherche des auteurs de l’assaut qui n’ont pas été formellement identifiés. A Dakar, l’annonce de ce massacre est particulièrement douloureuse. Une délégation ministérielle s'est rendue en Casamance ce dimanche.
Une décision prise à la suite de la convocation, dans la soirée de samedi, d’un Conseil national de sécurité entre les forces de Défense, certains ministres et le président de la République sénégalais, Macky Sall, qui a demandé à ce que les auteurs du crime « soient recherchés et traduits en justice ».
La délégation ministérielle avec à sa tête le ministre de l’Intérieur, avait pour mission de présenter les condoléances de l’Etat, d'évaluer la situation sécuritaire et de rencontrer les acteurs clefs dans cette région en proie à un conflit, depuis plus de 30 ans et qui connait, depuis plusieurs années, une période d’accalmie.
Ce massacre dans cette région sensible a provoqué une onde de choc dans la capitale sénégalaise. Quelques hommes et femmes politiques ont fait part de leur peine pour la Casamance et pour le Sénégal. En revanche, pas de grands débats sur les radios nationales. Une messe a été diffusée une bonne partie de la matinée.
Il faut dire que l’identité réelle des assaillants n’est pas encore connue et le sujet reste particulièrement sensible. Aussi, à Dakar, le silence et l’attente sont de mise. Les cas les plus critiques parmi les blessés sont par ailleurs en cours d’évacuation vers la capitale sénégalaise.