Selon les informations de RFI, tôt le 1er janvier, le commandant Désiré Azatassou, numéro deux de son unité, s'en prend à son chef. Il défonce les portes de sa résidence, le séquestre dans le local disciplinaire.
Il proclame alors qu'il est le nouveau chef des lieux, puis prend la route de Ségbana, une ville voisine où se trouve un autre camp militaire.
Quatre hommes l'accompagnent dans son aventure. Mais leur véhicule tombe en panne. Ils font alors demi-tour, retournent à la base, se présentent à leur chef entre-temps délivré par ses hommes et restituent armes et munitions.
Le commandant adjoint comprend et prend la fuite. Un avis de recherche est lancé contre lui.
A Kandi, tout est rentré dans l'ordre, le camp fonctionne normalement, assure un haut gradé. Dans la soirée, un récit émanant des sources proches du pouvoir qualifie l'incident d'« acte isolé d'un marginal ».
La même source révèle que l'officier en cause a un passif. Il est interdit de missions onusiennes et a fait l'objet de punitions par le passé.