En chapeau et chemise rouge, Ngarledji Yorongar s’est adressé ce 28 décembre à ses militants invités à l’ouverture du congrès de son parti, la Fédération, Action pour la République (FAR).
Celui que l’on appelle aussi « le député des 301 puits de pétrole » est revenu sur les épreuves qu’a subies son mouvement depuis les premiers jours, de l’interdiction de fonctionner aux différents débauchages.
Au fil des ans, le parti a néanmoins pris de l’envergure, passant de deux députés à une dizaine. Ngarledji Yorongar est par ailleurs arrivé deuxième à la présidentielle de 2001.
Turbulences
La formation politique continue cependant d’être attaquée de toutes parts. Ses militants sont débauchés ailleurs, d’autres quittent le parti en raison des désaccords avec leur dirigeant. Mais pour le fondateur, en cette fin 2017, l’heure est à la réconciliation.
« Le FAR a donc existé dans ces turbulences, déclare Ngarledji Yorongar. Il n’y a jamais eu de départs définitifs. Donc nous les attendons de pied ferme, qu’ils s’appellent X ou Y. Nous leur ouvrons les bras. C’est cela, la politique. Humaniste. Parce que nous ne faisons pas une politique plus ou moins rancunière. Nous ne sommes pas rancuniers ».
Le FAR est aussi pour l’heure un des rares partis à détenir la ville de Bébédjia, dans le sud-ouest du pays, une des 42 communes où ont eu lieu les premières élections municipales du Tchad.