Pascal Tsaty Mabiala, 68 ans, député de façon ininterrompue depuis 1992, premier secrétaire de l'UPADS et président de son groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, devient le tout premier chef de file de l'opposition.
Il se félicite de son nouveau statut et pense, en même temps, que la tâche qui lui incombe est très lourde : « Je me trouve là, devant une tâche importante et, peut-être même, la plus lourde que je n'ai jamais assurée dans ma carrière politique. C'est une lourde tâche que je vais assurer au nom de l'opposition. Ma tâche n'est pas facile parce qu'il va s'agir de rassembler. Il y en a qui disent même que l'opposition est irréconciliable. Non ! Elle peut être réconciliée. Il nous faut tirer les leçons de l'élection présidentielle de 2016. Tirer les leçons, c'est construire un projet. Au Congo, l'opposition n'a jamais eu de projet. Chacun de nous a eu son projet. Maintenant, il faut construire un projet fédérateur », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala au micro de RFI.
Le statut de chef de file de l'opposition, prévu par la loi fondamentale de 2015, prévoit quelques droits et privilèges. Après la désignation de Pascal Tsaty Mabiala, d'autres formations de l'opposition parlementaire et extra-parlementaire n'ont pas réagi aussitôt.