Bien que dans le discours de circonstance, des détails sur le financement des travaux n'aient pas été assez clairs, des sources au sein de l'entreprise ont laissé entendre que ces travaux ont été réalisés sur fonds propres.
Pendant plusieurs années, cette entreprise avait été considérée comme le poumon de l'économie de la RDC. Vers la fin des années 1980, elle comptait plus ou moins 44 000 agents. Aujourd'hui, la Gécamines compte environ 7 000 travailleurs seulement.
Ses gisements à travers l'ex-province du Katanga ont été cédés. Plusieurs multinationales se sont engagées avant de se désengager. Une expérience douloureuse. Aujourd'hui, on s'interroge encore sur la disparition de 750 millions de dollars de la Gécamines, déposés dans des paradis fiscaux, selon les accusateurs.
« Mauvaise interprétation des chiffres », selon le ministre des Mines qui réagissait aux affirmations des ONG. Les dirigeants de la Gécamines, eux, disent avoir opté pour un plan de redéploiement par l'achat d'actifs stratégiques, la réalisation des d'investissements directement productifs et la certification de réserves pour préparer des projets futurs.
D'ici fin 2018, la Gécamines projette d'atteindre 44 000 tonnes de cuivre contre plus de 740 000, il y a plusieurs années.