L'agresseur est toujours en détention préventive. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce dernier réside dans une petite ville à environ 350 km à l'est de Libreville. Il est arrivé dans la capitale il y a trois jours seulement, visiblement pour commettre ce crime. Les enquêteurs veulent notamment savoir s'il s'agit d'un acte isolé ou concerté.
Ce matin, la police a effectué une descente musclée au village artisanal où a eu lieu l'agression. Tous les commerçants présents ont été interpellés et conduits dans un camp de police. Le préfet de police de Libreville, le colonel Serge Hervé Ngoma, a expliqué que ces commerçants seront entendus pour non assistance à personne en danger. « Pendant l'agression, et selon les témoignages d'une des victimes, il n'y a pas eu d'assistance à personne en danger, assure le préfet. L'attitude des personnes en cet endroit laisse même penser qu'il pourrait y avoir complicité. Il est inadmissible de voir que des individus se font agresser au vu et au su de tout ce monde, et que personne ne réagisse. Il nous a même été rapporté que certains se sont opposés à ce que l'on appelle la police pour qu'elle intervienne. »
L'un des journalistes grièvement blessé a été opéré avec succès vendredi soir. Il est dans un état stable, a affirmé une source gouvernementale.