Les avocats de la défense ont continué d’affirmer que les trente-six prévenus ont subi les pires traitements pendant leur longue détention dans les geôles de l'Agence nationale de renseignements (ANR) : « Il a été ligoté sur une chaine au niveau de l’ANR. On l’a laissé à côté de la cuisine pendant 9 jours. On les a déshabillés. Pendant toute une semaine, on les a laissés nus ».
Réplique des avocats de la République, il n’y a eu ni torture ni irrégularité dans la procédure qui a été suivie : « Il faut prouver la torture. Elle doit se prouver. Donc il n’y a pas de présomption de torture. Etant donné que ces tortures ne sont documentées ni dans des rapports médicaux, ni par une autre preuve, monsieur le président, tous ces procès-verbaux sont valables ».
C’est la même position pour le ministère public qui a reconnu également la compétence du tribunal militaire dans cette affaire des présumés Kamuina Nsapu et la régularité des procès-verbaux établis lors de la détention des prévenus.