Les cercueils des 14 victimes ont été présentés, un à un, puis rassemblés sous une tente au quartier général de la Monusco, à Beni. Ils étaient recouverts du drapeau tanzanien en dessous duquel, on pouvait distinguer un second drapeau bleu et blanc, celui des Nations unies et, au-dessus, les photos avec le portrait de chacun des 14 soldats disparus.
Ce fut une cérémonie assez sobre, avec des discours courts. Il y avait le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU, David Gressly. Il a promis que les casques bleus continueraient à « protéger les populations de Beni ». La veille, il avait été rendre visite aux troupes sans pouvoir cependant atterrir à Semiliki pour raisons de sécurité.
A ses côtés, lors de cette cérémonie, se trouvaient l’ambassadeur de Tanzanie en RDC, ainsi que le commandant de la force de la Monusco, le général Léon Mushale qui commande la 3e zone de défense des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
« La mort de nos amis tanzaniens sera écrite dans l'histoire de la nation congolaise pour leur sacrifice », a-t-il déclaré.
Le gouverneur et la société civile étaient également représentés. Les cercueils ont ensuite embarqué à bord d’un avion-cargo, direction la Tanzanie, sans tarder. Un rapatriement plus rapide qu’annoncé. C’est allé très vite.
« La religion musulmane prévoit qu’un enterrement doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès. Leur famille et leur patrie les attendaient », a expliqué une source, aux Nations unies.