Cette réunion de travail prévue ce lundi devrait donner le coup d’envoi d’une nouvelle mobilisation africaine, sous l’égide de l’UA. L’idée est d’installer une cellule opérationnelle, un cadre pratique, pour coordonner au mieux tous les efforts nécessaires à la prise en charge des migrants, et plus particulièrement à l’évacuation de 15 000 d’entre eux de Libye d’ici la fin du mois de décembre. C’est le premier objectif que s’est fixé l’Union africaine qui espère avoir rapatrié tous ceux qui le souhaitent d’ici six mois.
Mais pour cela, il faut le soutien financier des partenaires et la collaboration des Etats africains, qu’ils aient ou non des ressortissants bloqués en Libye. Le Maroc a déjà offert une aide logistique pour le transport. Le Rwanda s’est dit prêt à accueillir ceux qui ne pourraient pas rentrer chez eux.
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Mais ces offres doivent encore être précisées. Et d’autres bonnes volontés sont attendues pour aider par exemple à identifier les migrants et fournir des documents de voyage à ceux qui n’en ont pas. Mais aussi, par exemple, pour mettre en place des vols spéciaux en l’absence de ligne régulière desservant Tripoli, chaque vol nécessitant une autorisation d’atterrissage et des autorisations de survol.
Autant de points qui seront à l’ordre du jour ce lundi, avant d’être discutés dès la semaine prochaine à l’occasion d’une réunion des Etats membres de l’Union africaine.