Le juge a débouté le procureur qui assurait que les militants étaient complices des dégradations qui ont eu lieu lors de la manifestation contre la loi de finances 2018.
Pour rappel, une vingtaine de policiers avaient été blessés et une quinzaine de véhicules détruits dont dix de la police. Le juge a aussi estimé que le meeting n'était pas interdit comme l'avait avancé le procureur, et que les militants n'étaient pas responsables des débordements.
En résumé : rien n'a été retenu contre eux, et le juge a même ordonné la restitution du véhicule d'Abbas Abdoul-Aziz, qui avait été mis sous scellé, et de son titre foncier. Un document confisqué lors d'une perquisition à son domicile.
Les trois activistes n'ont pas assisté au délibéré rendu ce vendredi matin, ils sont détenus à la prison de Kollo et non pas à Niamey. Leur avocat attend désormais l'ordre de sortie pour que leur liberté soit effective.
Ce vendredi matin, le juge a cependant condamné plusieurs jeunes agitateurs qui avaient été pris avec des armes blanches à la main le 29 octobre. Les peines prononcées vont de quelques mois à un an de prison.