Le nouveau président du Somaliland, Muse Bihi Abdi, a plusieurs chantiers devant lui et non des moindres. Sur le plan interne d'abord, il doit maintenir une stabilité que bon nombre de pays voisins jalousent.
Cette paix et cet équilibre politique devront passer par de délicates négociations avec les différents clans, une tâche d'autant plus complexe que l'opposition a plusieurs fois contesté le processus électoral.
Le nouveau chef d'Etat devra aussi continuer le travail de réconciliation avec les régions de l'Est qui s'opposent régulièrement au pouvoir central.
75% de jeunes au chômage
Enfin, socialement, le prochain gouvernement devra tenter de résorber le taux de chômage colossal des jeunes, qui se monte à 75%. La précédente administration comptait justement sur la reconnaissance internationale pour attirer les investissements et les partenaires, et dynamiser le marché de l'emploi.