En claquant définitivement la porte de l’actuelle majorité présidentielle, les responsables du parti Yéléma ont eu des mots durs pour leurs ex-alliés, avec à leur tête le parti au pouvoir le RPM (Rassemblement pour le Mali) : « Constat de carence ». Le parti de Moussa Mara, ancien Premier ministre du président malien IBK, dénonce également la mauvaise gouvernance. Désormais, un seul objectif, réaliser l’alternance en 2018 à l’occasion de la prochaine l’élection présidentielle. Pour y parvenir, le parti Yéléma entend mobiliser.
Autre défection de la majorité présidentielle, celle de Racine Thiam, ancien candidat à la présidentielle et président de la CAP, Convergence d’action pour le peuple. Depuis quelques mois, il avait démissionné de son poste de conseiller à la communication de la présidence de la République. Il prône aussi l’alternance en 2018 : « Je n’étais plus en phase avec la gouvernance du pays, et nous nous inscrivons désormais, véritablement, sur une alternance qui, à notre avis, est le seul moyen de sortir le pays des difficultés presque endémiques que nous connaissons depuis plusieurs années. »
Ajoutons que l’ancien collaborateur du président malien a rejoint les rangs du principal parti de l’opposition malienne l’URD, dont il est désormais l’un des vice-présidents.