RDC: une journée «ville morte» diversement suivie dans les villes congolaises

L'appel lancé par la Lucha et l'opposition pour protester contre le nouveau calendrier électoral a été diversement suivi mercredi 15 novembre en RDC. Objectif affiché pour ce mouvement : « Bloquer complètement le pays jusqu'à la chute effective du régime » du président Joseph Kabila.

A Kinshasa, certaines écoles sont restées fermées mercredi, des commerces aussi, mais on était loin de la « ville morte ».

Aucun incident majeur n'a été signalé lors de cette journée de mobilisation contre le calendrier électoral qui fixe les prochaines élections au 23 décembre 2018. Dans un communiqué, la police nationale a fait état d'un « délinquant » blessé par balle dans la capitale congolaise et de manifestants arrêtés dans plusieurs villes du pays. Ainsi que d'incidents isolés : pneux brûlés, bus incendié.

La majorité présidentielle qui soutient Jospeh Kabila a salué « la grande maturité du peuple congolais » face à la « mauvaise foi et la supercherie de ces démocrates de façade ».

La majorité présidentielle qui appelle les Congolais à « exercer une vigilance sans faille sur ces radicalisés » qui veulent bloquer, selon elle, le processus électoral.

Dans la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays, le mouvement a été largement suivi, assure en revanche un activiste de ce mouvement, Espoir Muyisa.

Le communiqué de la police faisait état de six arrestations à Goma.

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