Le titre à la Une du journal libérien Front Page Africa est on ne peut plus clair : « No deal ». Robert Sirleaf, le fils de la présidente, dément toute entente entre le clan présidentiel et l’ex-footballeur George Weah.
C’est pourtant ce qu’affirme l’Américain Alan White, un ancien enquêteur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, la cour qui a condamné l’ex-président libérien Charles Taylor. Dans une interview à La Voix de l’Amérique, Alan White a assuré que le clan présidentiel aurait obtenu de la part de George Weah un certain nombre de concessions.
Citant une source anonyme, Alan White soutient que le candidat de la Coalition pour le changement démocratique se serait engagé, entre autres, à ne faire aucun procès pour corruption à la famille de la présidente sortante et à ne faire aucun procès à qui que ce soit pour des crimes pendant la guerre civile. Au journal Front Page Africa, Robert Sirleaf réplique qu’Alan White est un « menteur ».
En attendant, la procédure qui a entraîné le report du second tour pourrait encore prendre plusieurs semaines. Il n'est pas exclu que les démarches ne soient pas terminées lorsque le mandat de la présidente Johnson Sirleaf se terminera, le 15 janvier 2018.