Après l'agression mortelle de deux jeunes guéré à Béoua, jeudi, les choses semblent s'être quelque peu apaisées même si vendredi on a assisté à un déchaînement de violence à Guiglo, où la préfecture, le domicile du préfet, ainsi que le domicile d'un chef baoulé ont été saccagés par de jeunes camarades des victimes en colère.
Depuis, après l'intervention des autorités religieuses à Guiglo, chacun est revenu à de meilleurs sentiments en apaisant ses désirs de vengeance, d'autant plus que pour le moment rien n'indique que les auteurs de ce crime soient de l'ethnie baoulé.
Ce que l'on sait, c'est que trois coups de feu ont été tirés jeudi matin contre les deux victimes. Evariste, le président des jeunes du village de Béoua, est mort sur le coup ; son camarade, Modeste, sérieusement blessé, a été évacué rapidement vers Abidjan.
Pour juguler les mouvements de violences et de représailles, le gouvernement a fait envoyer 300 éléments des forces de l'ordre sur place et une délégation des autorités ivoiriennes doit rencontrer les protagonistes.
Enfin, de source hospitalière le deuxième garçon blessé et évacué à l'hôpital de la Pisam, n'est pas décédé contrairement à ce que la rumeur ivoirienne laissait entendre ces dernières heures.