Il est rare de rencontrer des personnalités si fortes. A 80 ans, la doyenne de la musique du Sahara a toujours une énergie débordante, peut-être liée à la première chanson que sa mère lui a transmise.
Les femmes étaient à l'honneur du festival cette année. Ce sont donc elles, et elles seules, qui étaient présentes sur scène hier soir. Badi Lalla, mais aussi la jeune génération.
Les filles d’Illighadad du Niger, Fatou et Elaminou, ont un caractère bien trempé. Jeunes et déterminées à parcourir le monde, elles ont commencé par jouer du takamba, « style de musique » joué par les hommes.
Sur la dune d’en face, la chanteuse Oum méditait tranquillement. Marocaine, c’est elle la marraine du festival. Car elle se sent à Taragalte chez elle, au point d’en faire une chanson.