Des pneus brûlés autour des différents carrefours, la police qui jette des gaz lacrymogènes et qui sillonne la ville à grande vitesse, les manifestants n’ont pu atteindre l’Assemblée nationale.
La manifestation a dégénéré lorsqu’un groupe de protestataires s’est dirigé malgré les interdictions vers la place de la Concertation, en face du Parlement, qui sert habituellement de point de chute aux manifestations.
Joint par RFI, Abass Abdoul Aziz, président de l’Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information, de la communication et de l’énergie (Actice), et l’un des organisateurs de la marche, précise que « l’itinéraire a été préalablement défini » et que les gens n’étaient pas d’accord pour le modifier car c’était « une marche pacifique qui a été autorisée », a-t-il insisté.
Abass Abdoul Aziz souligne, par ailleurs, que cette nouvelle loi de Finances va « étouffer » le peuple nigérien.