Renforcement de l'indépendance de la Céni, plafonnement du financement des campagnes électorales ou encore fixation de la date des élections. Telles sont les propositions soumises par la société civile et les partis politiques au comité interministériel.
Le Premier ministre, Olivier Mahafaly s'est félicité de cette collaboration. « On voulait avoir l'avis de tous les chefs des partis politiques, de tous les membres de la société civile, de tous acteurs, pour que l'on puisse avoir une loi électorale acceptée par tous ; ce qui nous permettrait aussi d'organiser des élections crédibles et démocratiques à Madgascar. »
Le comité a pour mission d'élaborer le projet de loi de ce nouveau code électoral. Mais hier, il n'a rendu que des propositions. Une déception pour Faraniaina Ramarosaona, l'une des coordinatrice du mouvement de la société civile Rohy. « Nous pensions avoiur un projet de loi, or ce n'est pas le cas... Ça veut dire que le gouvernement est en train de repousser les échéances électorales... »
Conçues dans le cadre des élections de sortie de crise en 2013, les lois électorales actuelles ne sont plus à la page. Le nouveau code électoral est donc attendu avant la tenue de l'élection présidentielle fin 2018.