D’après les scénarios de la municipalité du Cap, les réserves d’eau de la ville pourraient être vides en mars 2018. C’est pourquoi, après la première phase de restrictions et de rationnement de la population, la ville entame sa deuxième phase.
Elle consiste à la distribution par l’armée dans certains points de la ville d’une certaine quantité d’eau par jour et par habitant. Elle est aujourd’hui de 100 litres et dans certains foyers du Cap, les robinets sont déjà coupés.
Risques de trouble à l’ordre public
Une partie du contingent de l’armée sera également chargé d’effectuer de nouveaux forages dans la région pour augmenter les réserves d’eau. Les soldats surveilleront aussi l’ensemble des systèmes de tuyauteries pour éviter les vols.
Le colonel en charge de l’opération a évoqué les risques de trouble à l’ordre public qui pourraient survenir si l’eau venait à manquer. Il a assuré que l’armée serait là pour calmer d’éventuelles révoltes.
La maire de la ville a prévenu que la troisième phase, dite d’extrême sinistre, pourrait être enclenchée d’ici mars si les barrages venaient à être complètement vides. L’eau serait coupée partout en ville, et ne serait distribuée qu’en petites quantités, uniquement pour boire.