Les forces spéciales de l’armée – dirigées jusqu’à récemment par le fils du président - sont pointées du doigt dans les violences qui ont eu lieu au Parlement mercredi dernier. Le porte-parole de l’armée n’a pas souhaité répondre à cette question.
Richard Karemire assure que l’armée ougandaise est « une force non partisane » et n’a pas d’avis officiel sur la question de l’âge limite : « En tant qu’UPDF nous n’avons pas de position sur ce sujet. Nous respectons notre mandat d’assurer que notre pays reste en paix. C’est pourquoi nous conduisons toutes ces opérations dans lesquelles nous nous sommes engagés en Centrafrique, au Soudan du Sud ou en Somalie. »
Richard Karemire rappelle que si l’armée souhaite s’exprimer, elle possède des relais officiels qui le lui permettent : « Si nous souhaitons montrer une position, cela viendra. Nous avons des organes clairement établis par le UPDF act. Nous avons le haut commandement, nous avons le conseil de défense. Nous avons 10 députés qui nous représentent. Si nous avons une opinion nous pouvons aisément la faire passer à travers eux. »
La position de l’armée vis-à-vis du président Museveni n’est pas aussi claire qu’elle a pu l’être par le passé. L’élection présidentielle de 2016, et les remaniements au sein des UPDF qui s’en sont suivis montre que des dissonances s’y font entendre.