La réunion du Comité de défense et de sécurité (CDS) était estampillée « secret militaire », mais on sait avec précision qu'au moins trois sujets ont été au centre des discussions. Il y a la planification des opérations futures, le fonctionnement de la forces conjointe G5 qui comptera à terme 5 000 militaires, et la coordination des actions avec la force française Barkhane, dont le patron a d'ailleurs assisté à la rencontre.
Déterminés
D'après nos informations, les chefs d'état-major des armées des pays membres du G5 sont tous déterminés : il faut commencer les opérations militaires sur le terrain avec les moyens disponibles pour lutter contre le terrorisme, pour protéger les populations.
Les premières manouvres devraient avoir lieu dès le mois prochain dans la zone dite des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso).
Réunion à l'ONU
La réunion des chefs d'état-major des pays membres du G5 s'est tenue à la veille d'une importante rencontre prévue à New York sur, justement, le financement et l'avenir du G5. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a réussi à convaincre certains de ses pairs. Tous devraient finalement faire le déplacement, avec un message : « Nos troupes sont prêtes, participez à l'effort de guerre. »