Selon Viviane Van Steirteghem, coordinatrice locale de l'organisation, les populations riveraines du fleuve Niger sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires : « Le bord du fleuve est un endroit où on cultive le riz. Il y aura également une surveillance de ces rizières qui ont été extrêmement affectées. L’autre urgence évidemment, c’est tous les points d’eau, surtout les puits traditionnels, et les autres puits de faible profondeur, qui ont pu être contaminés soit directement par les eaux de la crue, soit par capillarisation quand il y a des zones inondées proches des déchets ou autres dans un endroit où tout est inondé. Donc un des gros problèmes dans les heures qui suivent, ce sera de garantir une eau potable, une eau adéquate à toutes ces communautés ».