Dans un communiqué diffusé ce week-end, Cyril Ramaphosa a déclaré que la campagne de diffamation qui se propage dans les médias sociaux a pour but de mener la guerre à ceux qui tentent de restaurer les valeurs, les principes et l'intégrité de l'ANC, ajoutant que certains leaders du parti sont visés pour avoir « dénoncé les affaires de corruption » au sein de la formation politique.
Pour sa défense, Ramaphosa évoque des institutions publiques abusées, des services de renseignements piratés et la probabilité d'une opération dirigée par des adversaires soucieux de promouvoir leur agenda politique.
Ce scandale tombe à pic pour ses opposants, les prochaines élections pour la présidence de l'ANC ayant lieu en décembre prochain. Il pourrait fragiliser Ramaphosa qui doit faire face à des allégations sur sa vie intime, dévoilées dans un hebdomadaire qui rapporte ses correspondances privées avec huit femmes.
L'année dernière, le vice-président avait mené une campagne tambours battant contre les « sugars daddy », du nom de ces hommes d'un certain âge qui couvrent de très jeunes femmes de cadeaux et d'argent, en échange de faveurs sexuelles.