La journée a commencé par une victoire pour Raila Odinga. La Cour suprême a en effet autorisé l’opposition à avoir accès aux serveurs informatiques de la Commission électorale mais aussi aux données GPS des kits de transmission des résultats, ainsi qu’aux procès-verbaux originaux.
C’est une bonne nouvelle pour l’équipe légale de l’opposant qui assure que le système informatique de l’IEBC a été piraté et que les résultats annoncés par la commission électorale ne correspondent pas à ceux des procès-verbaux.
L’avocat James Orengo, un proche de Raila Odinga connu pour représenter la ligne dure du parti, a été le premier à défendre le dossier.
« Nous attendons le jour où l’opposition pourra accepter la défaite en sachant que les élections ont été crédibles », a-t-il déclaré.
Ses collègues ont ensuite listé de nombreuses irrégularités dans le processus électoral, accusant certains ministres d’avoir intimidé des votants, et assurant que les résultats auraient été altérés à l’aide d’une formule mathématique.
Ces allégations ont été rejetées, point par point, par les avocats de l’IEBC. La défense dénonce des « accusations fantaisistes », demande des preuves et pointe le manque de précision du dossier de l’opposition.
La séance a été ajournée à 20h, ce lundi, et demain, ce sera au tour des avocats de Uhuru Kenyatta de présenter leur défense.