L’accord signé dans le secteur pétrolier au Congo-Brazzaville ressemble à un inventaire à la Prévert. Sept points y sont abordés, tous différents les uns des autres.
On y retrouve aussi bien la question des retraites des anciens salariés du secteur, que l'embauche de main-d'œuvre étrangère, ou encore la création d'un syndicat dans la Société nationale des pétroles du Congo, qui est contrôlée par l'Etat.
Les solutions présentées sont quant à elles techniques et générales. Par exemple, les salariés victimes de licenciements économiques – 16 000 en trois ans selon l'un des syndicats – sont invités à « poursuivre leur action devant les juridictions compétentes ». Les futures négociations sur la grille des salaires devront elles, « prendre en compte la conjoncture économique ».
Un accord qui doit encore être appliqué
Toutes ces revendications avaient déjà fait l'objet d'un précédent accord en 2014. Sauf qu’il n’a jamais été appliqué. D'où ce nouveau coup de pression de la part des organisations salariales. Aujourd’hui, elles se disent satisfaites et plutôt confiantes, mais promettent d'être vigilantes : en cas de non-application d'ici le 1er janvier 2018, elles appelleront de nouveau à la grève.