RDC: MSF alerte sur la crise du Tanganyika oubliée

En RDC, Médecins sans frontières s’inquiète des conditions de vie de plus de 500 000 déplacés dans la province du Tanganyika. Ces personnes ont fui des violences interethniques qui secouent depuis plus d'un an cette province du sud-est du pays. Elles vivent dans des conditions sanitaires « déplorables », estime MSF qui appelle à la mobilisation face à cette crise humanitaire oubliée.

Des campements de fortune surpeuplés faits de cabanes en paille ou de simples moustiquaires posées au sol serrées les unes contre les autres à flanc de colline, non loin du chef-lieu de Kalemie.

C'est dans ces conditions extrêmement précaires que vivent plus de 250 000 personnes déplacées après avoir fui des attaques à répétition dans leurs villages d'origine.

Depuis près d'un an, les déplacés se débrouillent sans accès à de l'eau potable, encore moins à des médicaments ou des médecins, sauf là où intervient l'ONG Médecins sans frontières.

L’ONG tire la sonnette d'alarme. Les besoins sont immenses et la réponse humanitaire insuffisante. Dans les cliniques MSF, les soignants voient en moyenne 60 patients par jour.

Surtout avec la saison des pluies qui approche, l'ONG craint une immense épidémie de choléra. Médecins sans frontière appelle donc les autorités congolaises et la communauté internationale à réagir pour éviter que cette crise humanitaire ne devienne incontrôlable.

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