L’invitation du gouvernement angolais est arrivée le 4 juillet, bien trop tard pour l’eurodéputée Ana Gomes, soulignant dans la presse que ce type de mission se prépare plusieurs mois à l’avance.
« Nous n’avons pas de leçons à recevoir », a déclaré ce week-end le ministre angolais des Affaires étrangères. A travers l’agence de presse officielle, il a fait savoir que l’Angola ne signera pas le mémorandum d’entente demandé par l’UE.
Un document qui prévoyait notamment la libre circulation des observateurs sur l’ensemble du territoire. Sont également invités, les observateurs de l’Union africaine, des organisations sous-régionales et plusieurs anciens chefs d’Etat de la région selon la Céni.
« Ils verront ce qu’on veut bien leur montrer », soupire Luaty Beirao. Selon le rappeur, l’Union européenne est la seule à proposer une observation crédible. En son absence, la société civile ne peut compter que sur elle-même.
Son association Handeka a donc lancé une campagne de sensibilisation auprès des électeurs. Elle dénonce l’utilisation des moyens de l’Etat dans la campagne du MPLA et compte recenser les irrégularités du processus électoral.