C’est au Sud-Kivu qu’ont eu lieu les plus violents combats ce week-end. Au centre des affrontements, la localité de Fizi, une zone aurifère où les assaillants sont parvenus à prendre le contrôle de plusieurs localités et ont organisé des « réunions publiques » pour demander aux habitants de ne plus payer leurs taxes et aux soldats de faire défection.
D’abord dépassée, l’armée congolaise a déployé des renforts pour mener la contre-offensive. Lundi, seules Misisi et Lulimba étaient encore aux mains des rebelles.
La police visée par les rebelles
Mais le Nord-Kivu n’est pas pour autant épargné. Dans plusieurs localités du territoire du Lubero, les habitants ont organisé une journée ville morte lundi pour protester contre l’insécurité et la multiplication des attaques de groupes Maï Maï.
Ces derniers ont enlevé samedi un « commandant de police à Kipese » avant de revenir le lendemain pour incendier tous les bureaux administratifs, dont un poste de police où ils ont libéré plusieurs détenus.
Depuis le début de l’année, l’activité des groupes Maï Maï s’intensifie. Ils sont désormais présents dans la totalité des chefferies, s’alarme l’administrateur du territoire.