Faire en sorte à l’horizon 2030 de « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ». Tel est l’un des objectifs du programme de développement durable adopté par l’ONU en 2015.
Ce tout premier forum de l’OMS sur la santé en Afrique se place dans la ligne droite de cet objectif. Pendant deux jours, dirigeants, experts, membres du secteur privé et de la société civile vont tenter de trouver des moyens d’élargir l’accès aux soins de santé de qualité et à prix abordable pour tous et donc « déblayer le chemin » qui mène à la couverture santé universelle sur le continent pour « faire émerger un avenir prospère et durable », selon les propos de Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Pendant deux jours, les intervenants se pencheront aussi sur le financement de la santé en Afrique, sur les questions de l’amélioration de la sécurité sanitaire, la recherche et l’innovation mais aussi les nouvelles menaces, telles que les maladies non-transmissibles et les vieux ennemis notamment, le VIH.
De l'argent pour mener une vraie politique de santé publique
Pour proposer une véritable couverture de santé universelle, il faut une vraie volonté politique explique à RFI Valery Ridde. « Certains pays comme le Ghana ont réussi à augmenter leur TVA sur certains produits de 2,5%, dédiés spécifiquement à l’amélioration de la couverture santé ; ils ont fait des progrès majeurs ». Les ressources de l’exploitation des minières pourraient aussi être utilisées à cet effet d’autant que ce sont des montants colossaux mais il faut une réelle volonté politique.