Ce sommet a pour objectif principal d'appeler la communauté internationale à la solidarité. Les besoins pour les quatre années à venir ont été évalués par l'agence des Nations unies pour les réfugiés et l'Etat ougandais à 8 milliards de dollars.
Au mois de mai, le montant requis par le Haut-Commissariat aux réfugiés a été alloué à hauteur de seulement 18%. Les ONG sur le terrain en subissent les conséquences. Par exemple, le Programme alimentaire mondial a dû réduire les rations distribuées aux réfugiés.
Le second objectif de ce sommet est de promouvoir le modèle ougandais. Le nombre de réfugiés en Ouganda a doublé en moins d'un an. Une situation humanitaire qui s'est aggravée avec la reprise du conflit au Soudan du Sud, poussant plus de 750 000 personnes à fuir en Ouganda. Un afflux sans précédent dans l'histoire du pays. Pourtant, le gouvernement a assuré qu'il ne fermerait pas ses portes.
Ce jeudi, le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres réalise un déplacement dans les camps de réfugiés du nord du pays afin d'aller à la rencontre des réfugiés et des équipes sur le terrain avec de nombreuses personnalités telles que le Premier ministre ougandais, Filipo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations unies aux réfugiés ainsi que Crystos Stylianides, le commissaire européen à l'aide humanitaire.