Dès son arrivée sur le sol tunisien, le ministre français vient déposer une gerbe de fleurs au musée du Bardo. Il a annoncé qu'un Français fait partie des personnes tuées dans l'attentat de Londres. Et dénonce la volonté des terroristes de déstabiliser les démocraties, à quelques jours des élections législatives au Royaume-Uni : « C'est aussi la démocratie qui est attaquée. Et la vitalité de nos démocraties qu'illustre si bien la Tunisie, c'est la meilleure réponse à ceux qui cherchent à nous terroriser », affirme-t-il.
Trois attentats majeurs
Depuis la chute du dictateur Ben Ali en 2011, la jeune démocratie tunisienne a en effet vécu des assassinats politiques, et trois attentats majeurs en 2015, qui ont fait fuir les touristes. Khemaïes Jhinaoui, ministre tunisien des Affaires étrangères : « Le terrorisme, ce fléau, n'a ni religion, ni couleur, ni sexe, ni frontières. Il requiert une solidarité sans failles de tous les pays épris de paix, pour l'éradiquer définitivement », renchérit-il.
Un jeune berger tué
Quelques heures avant l'attentat de Londres, un jeune berger a été tué dans les montagnes du centre de la Tunisie, pendant qu'il gardait son troupeau. L'assassinat a été revendiqué par l'organisation Etat islamique. Son frère était mort dans les mêmes circonstances il y a 18 mois.