Première urgence selon les experts de la Francophonie : enrôler les électeurs du Kasaï, du Kasaï-Central tout comme dans certains territoires de la province de Lomami.
Dans ces zones, l'inscription des électeurs a été suspendue du fait des violences qui agitent la région depuis août dernier.
Pour le chef de la délégation de la Francophonie, le général Siaka Sangaré, ces provinces sont des bassins d'électeurs trop importants pour être laissées de côté malgré l'insécurité.
« Cette province représente à peu près 10 % du Parlement, soit un électorat très important, note-t-il. Un des critères de fiabilité d'un fichier électoral, c'est son caractère inclusif. C'est indispensable d'enrôler les électeurs du Kasaï »
Détecter les inscriptions doubles
Ces inscriptions de dernière minute risquent cependant de rallonger la période d'enrôlement au-delà du 31 juillet.
Autre urgence : publier un calendrier électoral pour enfin avoir un chronogramme. La Francophonie appelle à la mise en place rapide d'un comité de suivi de l'accord pour s'assurer de l'organisation des élections.
Elle s'inquiète aussi de l'absence à ce jour de logiciel pour détecter les doubles inscriptions dans les fichiers électoraux. Les autorités ont promis de s'équiper rapidement d'un tel outil. Résultat : tout le monde s'attend à une extension de la période d'enrôlement au-delà du 31 juillet.