L'obligation d'être chez le même opérateur que son interlocuteur et donc finalement d'avoir deux puces, c'est le quotidien des utilisateurs de téléphonie mobile aux Comores depuis le mois de décembre dernier. Les deux sociétés se sont félicitées de pouvoir relier leurs clients respectifs dès le lendemain de la signature d'un accord lundi 22 mai.
En pratique ce n'est pourtant pas le cas puisque quel que soit le sens de l'appel, le réseau est occupé ou le numéro considéré comme incorrect. Raison invoquée par les opérateurs pour expliquer ce dysfonctionnement : les canaux utilisés sont saturés par le trafic trop important subitement. D'autres canaux seront libérés prochainement sans plus de précision dans les délais.
A l'arrivée du concurrent Telma sur le marché comorien, les consommateurs n'avaient pas complètement pu apprécier les changements faute d'interconnexion entre les deux opérateurs, ils ne sont donc guère surpris par le faux démarrage de cette nouvelle annonce. Le bras de fer aura duré cinq mois entre l'opérateur historique national et le nouveau venu.
Néanmoins reste la bonne nouvelle, les tarifs nationaux sont inchangés. Même si pour parvenir à cet accord, les tarifs vers l'international ont été revus à la hausse.