Cette fois, c'est accompagné de Kristalina Georgevia, la numéro 2 de la Banque mondiale qu'il est venu signer, dans un camp de déplacés peuhls, un accord global de 30 millions de dollars destinés à aider les personnes à rentrer chez eux.
Maïrama Bouba, qui vit sur le site, attend beaucoup de cet accord. « On va travailler pour développer le pays parce qu'on veut que notre pays change comme les pays qui sont à l'extérieur. On veut que le pays change, on va pas rester comme ça. On va construire ici parce que c'est notre territoire. »
Ces 30 millions de dollars s'inscrivent dans le cadre du plan de redressement du pays, signé à Bruxelles en novembre dernier. A l'époque, plus de deux milliards de dollars avaient été promis par différentes institutions internationales. La Banque mondiale s'est, elle, engagée sur 500 millions.
Pour Kristalina Georgevia, cet argent doit servir à repartir sur des bases saines en République centrafricaine. « Cet argent ne doit pas servir juste à aider les gens à survivre mais à les aider eux-mêmes. Ça prend des décennies, parfois, 20, 30 ou 40 ans pour reconstruire un pays, mais ici rien n'a jamais vraiment été construit. »
Et c'est pour cette raison, que la majorité de ce don sera investi directement dans système de microcrédit pour relancer les économies locales et permettre aux déplacés de rentrer chez eux.