C'est l'histoire d'une altercation entre deux clients. Une affaire banale, sauf que la scène filmée a pris une tournure raciale. D'un côté une femme noire, assise à une table avec des enfants, de l'autre un homme blanc, debout en colère. Les deux s'insultent et à un moment l'homme, agressif, tente de renverser la table.
Après enquête, la direction décide d'interdire à l'homme l'accès à tous ses restaurants. Aussitôt un boycott s'organise. Une page Facebook appelle à boycotter ces restaurants familiaux, accusant la direction d'être raciste, car seul l'homme blanc a été pénalisé. On ne sait pas qui est derrière cette page Facebook. Mais un petit parti d'extrême droite - le Front National, qui représente la communauté Afrikaners - y a apporté son soutien.
Jusqu'à 40% de baisse de chiffre d'affaire
Selon la direction nationale de cette chaine, certains de ses restaurants ont enregistré une baisse de leur chiffre d'affaire allant jusqu'à 40%, notamment dans les zones à forte population Afrikaners comme la banlieue de Pretoria.
La direction de Spur maintient qu'il ne s'agit pas d'un incident raciste, mais que l'homme en question avait un problème de self-control. Toujours est-il que dans un pays comme l'Afrique du Sud les relations entre blancs et noirs restent tendues. Un simple hamburger peut déclencher un incident racial.