Alger veut des négociations de paix en Libye

Des représentants du Soudan, du Niger, du Tchad, mais aussi de l'Union africaine et Martin Kobler, le représentant spécial de l'ONU pour la Libye, étaient réunis à Alger ce lundi 8 mai pour la 11e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.

L'enjeu est de mettre les pays voisins d'accord sur les discussions politiques, et notamment sur la question de la participation ou non des groupes islamistes armés aux négociations. Le ministre des Affaires africaines Abdelkader Messahel s'est montré optimiste. Il estime qu'il y a des « indicateurs positifs » pour une solution politique.

Le ministre algérien revenait en effet de deux déplacements en Libye. L'un dans le Nord, à Benghazi, Zentan, Misrata et Tripoli, l'autre dans le Sud, à Ghat. Ces tournées avaient pour but de rencontrer des responsables locaux, société civile, factions militaires et tribus. Et d'insister sur la position algérienne, celle de lancer des négociations de paix libyennes, entre Libyens, sans ingérence étrangère.

Accusé par un membre du Parlement de Tobrouk, d’ingérence, le ministre algérien a répondu : « L'Algérie est au service de la paix et ne recherche pas la gloire ». Car Alger, depuis le début de la crise, a tenté d'aider à l'organisation de discussions politiques, en accueillant des réunions où étaient présents le gouvernement d'union nationale, le Parlement de Tobrouk et des groupes islamistes armés. Dans ce cadre, le chef du gouvernement d'union nationale Fayez el-Sarraj, est attendu à Alger ce mardi 9 mai.

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