Dans son plan stratégique quinquennal arrêté, la BDEAC entend financer prioritairement l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, la pisciculture et l’élevage. Le but visé est de limiter les importations des denrées alimentaires, des produits laitiers et autres, que ces six pays membres assurent depuis les pays d’autres sous-régions africaines, ou encore d’Europe, d’Asie ou encore d’Amérique latine.
« Nous voulons promouvoir et financer vraiment la transformation de l’agriculture pour que nous allions vers une agriculture commerciale. Non seulement on peut contribuer à réduire les importations des produits alimentaires, mais nous croyons aussi que la sous-région de l’Afrique centrale peut devenir exportatrice net de produits alimentaires. Dans nos Etats, en moyenne chaque Etat dépense 500 milliards par an, rien qu’en importations des produits alimentaires », déplore Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC.
Les importations pèsent lourdement sur les budgets des Etats, notamment en cette période où ils sont déficitaires, en raison de la baisse du prix du pétrole, une ressource dont dépend essentiellement la quasi-totalité des pays qui composent la BDEAC.