Ils étaient treize au total, les délégués du Rassemblement aux négociations directes de la CENCO, mais seuls deux d'entre eux se sont présentés jeudi 27 avril à la cérémonie de signature de l'arrangement particulier. Les onze qui restent accusent les organisateurs de s'être substitués aux modérateurs que sont les évêques de la CENCO.
Selon Pierre Lumbi, le président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku et son collègue du Sénat Léon Kengo wa Dondo ne pouvaient aucunement présider cette cérémonie, l'un étant secrétaire général de la majorité, l'autre autorité morale de l'opposition républicaine, donc tous deux parties prenantes aux négociations.
Et Georges Kapiamba de la société civile d'ajouter que le texte soumis à la signature n'était pas le même que celui convenu lors des discussions à la CENCO. Ce texte de l'arrangement particulier a connu des modifications importantes tant sur la forme que sur le fond, a expliqué Georges Kapiamba. De son côté, après vingt-quatre heures de réflexion qu'il a sollicitée, le Front pour le respect de la Constitution a finalement signé.