Alors que les élections législatives au Congo-Brazzaville doivent être organisées pendant l’été 2017, à une date qui reste à déterminer, Pierre Ngolo, secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), s’est prononcé samedi 15 avril sur la possibilité de tenir ce scrutin dans le département du Pool. Même si celui-ci est en proie à l’insécurité depuis un an, il a « espoir que d’ici [aux élections] la situation du Pool va se normaliser ». « Si d’aventure il n’y pas la possibilité d’y organiser les élections, les dispositions constitutionnelles seront appliquées comme ce fut le cas dans les trois circonscriptions de Brazzaville après les évènements du 4 mars 2012 » a-t-il affirmé face à la presse.
« Sanctionnés »
Dans les trois circonscriptions de Brazzaville auxquelles Pierre Ngolo fait allusion, les législatives n’ont pas été organisées au lendemain des explosions de mars 2012 et les élus sortants avaient conservé leurs sièges. Il a par ailleurs mis en garde les cadres de son parti qui se présenteront comme candidats indépendants aux prochaines législatives. « Ils seront sanctionnés avant même l’élection », a-t-il promis.
Dialogue ?
Le secrétaire général du PCT a également répondu à l’opposition qui ne cesse d’appeler au dialogue pour sortir le pays de la crise : « ce n’est pas le dialogue sous l’égide de la communauté internationale qui va faire en sorte que les prix du baril de pétrole soient relevés. Ce n’est pas ce dialogue qui va faire que la crise, qui est une crise quasiment internationale, soit maîtrisée ».